Une dernière catastrophique pour Anderlecht: l'été s'annonce bouillant à Neerpede avec un ménage encore jamais vu
Les Anderlechtois étaient déjà en vacances face à des Genkois séduisants. L'été s'annonce bouillant à Neerpede avec un ménage encore jamais vu dans l'histoire du club. Tout doit disparaître ou presque...
- Publié le 20-05-2018 à 21h14
- Mis à jour le 20-05-2018 à 21h15
Les Anderlechtois étaient déjà en vacances face à des Genkois séduisants. L'été s'annonce bouillant à Neerpede avec un ménage encore jamais vu dans l'histoire du club. Tout doit disparaître ou presque...
Anderlecht et Genk avaient encore tous les deux un mince espoir de dribbler l'équipe devant eux au classement et d'améliorer leurs conditions européennes la saison prochaine. Un seul club y croyait vraiment: Genk. Les Limbourgeois étaient motivés et avaient visiblement envie de se faire plaisir, à l'image d'un Trossard qui a régalé le public à plusieurs reprises.
Les Anderlechtois, eux, étaient déjà en vacances. Ou à la Coupe du Monde pour certains. La majorité des joueurs alignés par Vanhaezebrouck ne donnaient pas l'impression d'avoir envie de jouer cette rencontre. Seuls Trebel, élu très logiquement joueur de la saison avant le coup d'envoi, et Saelemaekers, très entreprenant sur son flanc droit en seconde période après avoir débuté de manière plus discrète à gauche, ont réussi à sortir du lot.
Le reste? Une catastrophe. Certains joueurs étaient carrément à côté de leurs pompes. Comme Morioka, très vite pris en grippe par tout le stade et sorti sous les sifflets à cinq minutes du terme, Spajic, ridiculisé sur le deuxième but genkois, ou Teodorczyk, buteur mais battu dans pratiquement tous les duels.
Kara était de retour pour la première fois depuis le mois de décembre. Il n'était pas encore à son vrai niveau mais c'est compréhensible après une si longue absence. Le Sénégalais a joué la sécurité en essayant d'éviter une rechute à un mois du Mondial en Russie.
Même s'il y a eu un faux suspense jusqu'à la dernière minute vu la différence d'un seul but, c'est logiquement l'équipe motivée qui a battu l'équipe déjà en vacances. Sans un but annulé pour un hors-jeu limite et quelques ratés devant Sels, le Racing aurait même pu infliger une punition aux Bruxellois. Finalement, le RSCA s'en est encore bien sorti avec cette défaite 1-2.
Le Sporting a donc terminé sa mauvaise saison sur une mauvaise note. Même si l'absence d'envie expliquait beaucoup de choses dimanche soir, le gros défaut de cette équipe a encore sauté aux yeux face à Genk: le manque de vitesse flagrant en zone offensive. Personne n'était capable de faire la différence ou de demander un ballon dans la profondeur.
Luc Devroe le sait et va axer son recrutement offensif en cherchant des joueurs rapides et capables de réaliser des actions individuelles. Des onze titulaires de dimanche soir, beaucoup ne seront plus là à la reprise (ou à la fin du mercato si ça venait à traîner). Dans l'autre sens, beaucoup de nouvelles têtes débarqueront. Il faut de meilleurs titulaires mais aussi un meilleur banc. Dimanche contre Genk, la moyenne d'âge des remplaçants anderlechtois était de... 19 ans (en enlevant Boeckx, le deuxième gardien). Le plus âge? Ganvoula et ses 21 ans...
La saison 2017-2018 du RSCA restera comme l'une des plus mauvaises de ces 30 dernières années et un grand ménage s'impose cet été. Attention quand même aux supporters qui auraient des attentes trop élevées pour la saison prochaine: reconstruire en profondeur comme la nouvelle direction s'apprête à le faire demande du temps et entraîne aussi des mauvais choix. Il est impossible de ne trouver que des perles dans un recrutement si important. Bref, les fans mauves devront encore être patients pendant plusieurs mois, une vertu oubliée depuis longtemps dans les tribunes du stade Constant Vanden Stock.